“J'ai commencé à travailler pour Collège Frontière comme tuteur dans les années 1990 en aidant une jeune femme à apprendre à être caissière. Je passais des heures à lui rendre la monnaie. À cette époque, les caisses enregistreuses ne pouvaient pas faire tout le travail pour nous. J'étais très contente quand elle a réussi à se trouver du travail dans une boutique de souvenirs.
Beaucoup de choses ont changé dans les 20 dernières années, mais le besoin de soutien à l'alphabétisation et à la numératie est demeuré le même. Dans le monde d'aujourd'hui, qui est axé sur la technologie, ce besoin est même plus important, et de nombreux Canadiens n'ont pas les compétences nécessaires pour garder un emploi ou avoir accès aux réseaux sociaux et de santé.
C'est un puissant message d'intérêt public qui m'en a fait prendre conscience. On y voyait un jeune homme seul devant un abribus, à essayer de comprendre un panneau. On pouvait y lire que les autobus étaient annulés pour la journée. Il était pris là et ne le savait pas.
Cela m'a profondément touchée, et j'ai réalisé que l'alphabétisation est souvent prise pour acquise. Les problèmes de lecture et de lecture affectent beaucoup plus de personnes que nous le pensons, car ils ne sont pas apparents et la plupart des gens parviennent à survivre sans l'admettre ou le montrer.
J'ai recommencé à être tutrice pour Collège il y a onze ans. C'est toujours ce que je préfère dans mes semaines chargées dans le monde des affaires. Je travaille avec les apprenants de Beat the Street : des jeunes marginalisés qui ont décroché du système scolaire traditionnel. Cela n'a rien à voir avec l'intelligence. Il est frappant de constater le nombre d'enfants intelligents qui sont défavorisés et n'ont pas accès aux mêmes possibilités que la plupart des autres Canadiens et Canadiennes.
J'ai essayé de donner à mes enfants la chance d'atteindre leur plein potentiel et j'ai du mal à accepter que personne ne s'occupe de certains enfants. Ce n'est qu'une question de chance, un grand tirage au sort cosmique, et sans aide, de nombreux enfants ont peu d'espoir et font face à un avenir sombre.
J'ai eu le privilège de siéger au conseil d'administration de Collège Frontière et je sais que les dons personnels font une différence réelle. Grâce aux partenariats et au modèle d'affaires de Collège Frontière, chaque dollar donné contribue de manière importante à la mise en place des conditions nécessaires à une vie saine, heureuse et productive.” - Janet Cloud, tutrice et ancienne membre du conseil d'administration de Collège Frontière, donatrice et tk Title